Dans quelques ighrems d'Amellago,il y a(avait) une coutume pas très différente ,Quand des igourramens arrivent on abat des chèvres (et des boucs),on partage la viande en autant de parts qu'il y a de foyers ,le soir tout le village sort un couscous au cimetière(les femmes ne pénétrent pas dans l'enceinte du cimetière).un homme passe par chaque tazlaft et recoit une part de viande qu'il met dans un couffin et dont se régaleront igrramen et quelques privilegiès d'ighrem.Après,chacun va manger chez l'autre ,une cuillerée par ci une cuillerée par la .A la fin du festin les hommes se rassemblent pour chanter une prière sur un rythme assez corsé ,les igrramens se mettent au milieu et la procession retourne vers le village ,des gens parfois tombent en transe.
c'est au cours de l'une de ces cérémonies qu'on appelle L'baruc que notre Ɛmmi Zayd ,le grand démystificateur,a encore fait des siennes.au cours de la danse ,il ne fallait en aucune façon arborer un objet de couleur rouge pour que l'agerram danseur ne se mette pas en colère ce qui risque de coûter cher à l'imprudent.Ɛmmi Zayd a commencé à montrer un bout de tissu rouge à un grand gaillard entré en transe .Ce qui n'était pas pour calmer ce dernier qui s'est dirigé vers le leste vieillard(qu'était Ɛmmi Zayd) ,il n'avait d'autre solution que la fuite.l'agerram gaillard le poursuit dans les ruelles de l'ighrem et tout le ksar derrière .Les femmes criaient :"rulat a irizen ,immut Ɛmmi zayd!rulat a irizen ,immut Ɛmmi zayd!" La chevauchée infernale finit dans un enclos(taγuni),Ɛmmi Zayd immobilisait sous son aisselle le malheureux agerram et lui frottait contre les dents de la bouse de vache sèche en lui disant"Trid ad i tetced iwa ttec hayi" c'était pas du Louis de funès ,C'est vraiement arrivé...!
Said Fisaa Vendredi 09 Février 2007
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