Un jour d’été en 1932 vers dix heures du matin, les habitants du douar Tamaloute se bousculaient à travers les ruelles de l’ancien Ighrm. Leurs but était de fuir Arumy que l’on appris venir de Goulmima ainsi que de Riche.
Mon père avait a penne 10 ans lorsqu’il se trouva aux cotes de sa mère Rabha son père Ali, sa tente Itto et son mari Assou. Leurs périples doit les amener vers ijyal ou on leurs avait dit qu’il trouveraient refuge en attendant la défaite promise du non croyant.
En arrivant à l’amont du douar face a leurs champs dit Bouyskla mon grand père s’arrêta un instant. Que deviendront nos récoltes ? dit il en murmurant surtout que notre épargne en céréales ne suffira pas a plus d’une semaine .son beau frère Assou lui demandait de se dépêcher car de temps en temps l’aviation pilonnait leur maigres convois de fortune.
En arrivant à Adaw à trois kilomètres. Ils décidèirent de se reposer un peut et profiter pour manger et s’approvisionner d’Alkhoukhen n lmslough.
En arrivant a Mjdidr, ils rencontrairent d’autres qui fouissaient a leur tour, la caravane grandissait chaque foie qu’elle arrivait a Ighrman.
La chaleur et le poids de leurs bagages les empêchaient a arriver aux gorges d’Imider avant le coucher du soleil .la nuit tombe a Ifran n’Imider des que le soleil quitte les crêtes des montagnes. la première nuit, mon grand père et ses compagnons dormaient dans une grotte qui surmonte Oudeddi.
Malgré son age juvénile, mon père a compris que quelque chose de mal va lui arriver, ainsi la nourriture raréfiait du jour au lendemain, les hommes adultes sortaient ensemble la nuit et ne revenaient qu’aux premières heures du matin, les malades commençaient a succomber ç leurs maux .mais l’ambiance que créaient les enfants en bas à l’oued et l’abondance des fruits leurs faisaient oublier tous les soucis.
En se levant une nuit , pressé d’uriner, mon père apercevait a la lumière de la lune des hommes armés qui poussaient des ânes chargés de blé coupé à monter a Ifran et qui pleuraient .
lorsqu’il s’est approché, il entendait que l’un des Imjahden a été tué aux champs d’Amellago en essayant de couper a la faucille le blé .aussitôt mon père décida d’entrer a Ifri informer son père qui se trouvait au fond. Terminé d’écouter ce que lui racontait son fils, mon grand père lui demanda de s’asseoir près de lui et lui disait : tu vois mon petit je t’informe que je suis malade, ce n’est pas la fatigue de la route tel que je vous est dit qui allait me laisser dormir depuis dix jours, je doute pouvoir me tenir debout une autre foie, si jamais …. Je vous pris mon fils de prendre soins de ta mère et n’oublie jamais qu’Afroukh meurt toujours debout, ton oncle Boussain t’aiderais à cultiver les champs et surtout ne reste pas ici.
Le lendemain, l’artillerie de l’armée française installée à Lkachla bombardait sans arrêt les montagnes et les positions des Imjahden à Imider. La situation durait encore trois jours consécutifs. Un soir de vendredi une trêve survenait pour laisser passer ceux qui désiraient se rendre a leurs foyers en passant par Lkbtan n’Ourumy recevoir des vivres et des vêtements.
Mon grand père a déjà rendu l’âme le matin, Imjahden qui vont continuer la résistance devaient monter plus loin vers Badou mais pas avant d’enterrer leurs martyrs a Oudedddi.
Ainsi est mort Ali ou Nbarc nayt Yidir et ainsi mon père se retrouva orphelin et seul a faire face a une vie difficile et tellement rude.
yassan ( histoire reelle )