Je ne suis pas obstiné par la nostalgie d’une aire révolue ou d’un pessimisme prononcé comme vous prétendez monsieur, je ne répète que mes convictions de jadis ! Je souhaitais que mes prévisions alarmistes qui dataient des années 80 et qui ne voyaient notre pays qu’en reculade spectaculaire soient inexactes mais, d’année en année, elles ne furent que confirmées et illustrées ; répondit-je à un ami qui me suspecte d’être trop pessimiste quant à l’avenir de notre pays. De quel développement exceptionnel, de lancée économique remarquable et de politique de l’état qui vise à exterminer la pauvreté dans notre société ; me parliez cher ami ? Et pour émaner votre approche vous me citer la fameuse INDH que vous qualifiez d’initiative précieuse et porteuse du progrès au démunis.
Je ne vous cache pas cher ami que notre pays avance, mais certainement à pas de mollusque. Des pays qui nous ne sont pas lointain, sont allés loin dans le progrès et la démocratisation. Ces petites routes, ces logements en cantons et ces projets de plaisance titanesques ne sont destinés qu’aux touristes qui viendront polluer nos paysages et remplir les caisses des quelques fortunés du pays.
Et puisque vous parlez de cette INDH qui faite aujourd’hui son 12 anniversaire, je vous fait savoir que les vrais bourgs qui vivent la précarité et la délicatesse de vivre avec honneur n’ont reçu de ses fonds que la misère d’un tas de promesses. Si des régions comme la notre, Amellago, n’ont rien reçu de cette fondation c’est que ses dirigeants ou ses buts ne visent réellement que de colmater les yeux des quelques ONG internationales qui classent notre pays chaque fois aux dernier des rangs de leurs listes.
On n’a pas besoin de fondations expropriées par des tribus de mafias connus ni d’initiatives de spoliations qui visent à présenter à chaque fois au peuple ses droits sous forme générosités ou d’aumône. Nous avons besoin a ce que l’état prenne ses responsabilités à lutter contre la pauvreté, à commencer par un amendement de la constitution qui fera élire un gouvernement responsable et qui reconnaîtra que les ressources qu’il gère ne sont en réalité qu’une propriété du peuple .
Pauvre peuple amazigh, le plus pacifistes du monde à qui on essaye confortation en te vendant le vent !!