Sebbat n Bush!!!

Imherri Messages : 536 Date d'inscription : 02/08/2007 Localisation : Adrar

Il faut être vraiment stupides pour considérer l’acte du journaliste irakien, qui a brutalisé Bush par sa chaussure, une intrépidité extraordinaire qui mérite d’être fêtée et imitée.
Le journaliste, en agissant ainsi, a extériorisé un mécontentement profond qui traverse un peuple qui a marre de guerres qui succèdent a d’autres guerres. Il représente une génération qui n’a connu la paie que pour alterner rarement à des périodes d’embargo, de maladies et de pilonnage trans-continental. Mais que des manifestants partout ou cette médiocrité de mentalité arabe fait rage sortent pour exposer leurs bottillons contres des murs et des cameras, à Gaza comme a Rabat, veut dire qu’on est encore très loin de l’aire que nous vivons.
Pire encore, des avocats bien de chez nous,connus par leurs schizophrénique politiques en défendant les causes des autres toute en faisant silence radio lorsqu’il s’agit de problèmes bien d’ici , rejoigner des diplômés en chômages qui n’ont inventés de modèl que reprendre l’acte du journaliste irakien.
Une initiative d’un journaliste, tout à fait normale dans un pays déchiré que certains essayent d’exploiter pour enjoliver la dominance et témoigner d’une certaine victoire inventée qui n’existe que dans leurs imaginaires et en même temps imputer aux autres que nous somme la faiblesse et la calomnie de ne pas pouvoir agir de telle !!
Peut être que l’idée n’est pas aussi bien étalée, autrement, des pirates chauvins et arabistes ont investis nos boites e-mails en offensant tous les codes de sécurité pour des raisons de renseignement mais aussi pour l’occasion pour envoyer en notre nom des lettres et des poèmes, en arabe bien sur, qui célèbrent et glorifient la victoire arabe! Et créent la confusion entre militants amazighs en envoyant des messages en leurs demandant de fêter la victoire !!
Ce n’est pas seulement à Bush qu’incombe de déjouer des chaussures mais à nous tous imazighens.

Anammas Messages : 49 Date d'inscription : 01/07/2008

Dans le registre des contes, aussi bien amazighes aussi bien qu'autres, nous ne pouvons point ne pas nous souvenir, pour la circonstance, d'un conte très singulier qui colle oh! Combien si bien avec ce geste de jet cette fois-ci de chaussures. La singularité de ce conte -ironie du sort dirait-on- tient du fait que le juif en est l'acteur principal. En voici un récit: " Un voleur s'infiltrât de nuit dans la demeure d’un couple juif. Les deux époux dormaient sous un joli tapis [apparemment berbère]. La dame était sûre qu’un rôdeur était entré dans la maison et en informât son époux qui confirmât s’en être rendu compte lui aussi. Mais il dît à sa femme de patienter un peu. Le voleur circulait à son aise dans les pièces nous apprît le conte, puis entrât dans la chambre à coucher et s’emparât entre autre du tapis et sortît. La dame alors demanda à son mari s’il avait senti le voleur prendre le tapis qui les couvrait et c’est alors que le juif laissât tombé cette phrase « Laisse-le! en le regardant faire j’avais froncé les sourcilles d’une manière qu’il n’oubliera jamais de sa vie. » (Ghas addj t hat sxuzzeregh dig s, diddagh nna g da ts ittasy, yan w sxuzzer nna ur sar ittu ard as yadr w acal.).
Le jet de chaussure du journaliste sur le président du pays le plus puissant du monde contemporain est exactement comme ce qu'avait dit le juif à sa moitié, avoir fait au voleur dans les ténèbres. C’est sûr que J.W. Bosh n’oubliera jamais de sa vie non pas le jet de chaussure en question mais l’insignifiance du geste et du .. reste.