Une augmentation des prix des principaux produits de consommation tel que le pain, le sucre et l’huile, sans aucune réaction du peuple, n’a jamais été le cas de l’histoire contemporaine du pays. En les appel dans les anales politiques les révolutions de la baguette .ça été le cas en 1981, ou des milliers de personnes ont étés tués et d’interpellés à Casablanca et surtout dans les villes du nord à leur tête Nador ou en qualifiait les manifestants d’Awbaches à faire descendre sans pitié. Ça été également le cas de la révolution avorté sous les frappes des armes à feu dans les rues et boulevards de Fès en 1990. Cette fois ci également, l’acharnement des spéculateurs de toute catégorie et la flambée sans précédente des prix, ne pouvaient pas passer sans aucune réaction des citoyens qui brûlent à chaque fois la main dans la poche pour payer un bien ou un service .la ville de Sefrou était hier au rendez-vous, des milliers (4000 selon des journalistes) de citoyens ont défilés à la rue pour dénoncer un acharnement sans précèdent à en finir avec les pauvres. Les forces de l’ordre seraient intervenues pour disperser les foules et l’ultime accrochage déclanche des heurtes et des clashs qui avaient durés cinq heures et avaient provoqués des dégâts considérables en biens et vies humaines. Quelques 300 personnes auraient étés blessés dans une trentaine grièvement, des dizaines de détenus et d’autres encore recherchés. Le ministre de l’intérieur qui avait convoqué en urgence les responsables des divisions économiques des préfecture et wilayas avaient hier décidé d’annuler les augmentations et a renforcer le contrôle des prix. Des organisations de droits de l’homme, d’autres de la préservation du consommateur avaient appelées auparavant à l’annulation de la recrudescences des prix mais sans avoir grand échos, il aurait fallu enregistrer des pertes, des blessés et des dommages de biens pour que le gouvernement se rende compte de l’illégalité des augmentations. Hier, Sefrou paraissait comme à la veille d’une guerre, comme à Fallouja ou à Jinin