yassan Imherri
Messages : 536 Date d'inscription : 02/08/2007 Localisation : Adrar
| Sujet: Patrimoine genetique de Tamazgha en péril ! Ven 05 Nov 2010, 04:38 | |
| Le patrimoine d’un pays n’est pas seulement tous ce qui est immatériel sous forme de production artistique et culturelle ou matériel qui englobe tous ce qui est vestiges et constructions divers , mais c’est aussi lié à un patrimoine génétique propre à chaque pays . Des études récentes ont démontrées qu’au Maroc notre spécificité est en péril, notre patrimoine génétique de la faune et de la flore est offensé par des essences venues de très loin et qui concurrencent si ce n’est éradiquent les variétés et les spécimens locaux tous comme l'homme d'ailleurs ! Les agriculteurs, s’adonnent certes à des variétés productives, mais qui s’adaptent malheureusement mal au climat et au sol de notre pays. notre agriculture est écuellée par des maladies et agents pathogènes non connues auparavant , je citerais la Trestésa qui pèse lourd pour les producteurs d’agrumes qui s’est infiltrée en introduisant d’Espagne des plants atteints , le Crown-gall qui ravage les verger de pêcher une fois arrivés à maturité , la fameuse mouche blanche qui à doublée en six ans le coup de production de la Tomate sous serre , le fusariose devenu véritable fléaux des champs de céréales lorsque l’année est pluvieuse qui ne s’attaquait pas pourtant aux variétés locales , le lépidoptère papillon nocturne qui ne met sa ponte que dans une ruche d’abeille à ravagé également les apiculteurs du sud-est la dernière décennie sans qu’il se rendent compte en croyant à une sécheresse accentuée ….etc. En plus de ce qui précède, les essences végétales et animales introduites durant le siècle derniers montrent une résistance médiocre aux maladie et à la sécheresse en plus d’une valeur nutritif maigre. Notre pays est l’un des plus riche au monde en nombre et en variétés végétales et animales, il est placé dans une aire géographique qui s’étend de la méditerranée jusqu’au Sahara, ce qui fait de sa diversité l’une des rares qui offre aux chercheurs un larges choix. Une réalité c’est que la productivité des variétés importées est plus élevée que celle des essences du terroir, et le nombre de bouches à saturer augmente exponentiellement alors que la surface agricole utile diminue devant une exploitation des terres pour bâtir des villes et encore par une sécheresse plus sentit d’année en année, l’état doit s’engager à financer des recherches en la matière et à subventionner un secteur vital , non pas seulement en matière de sécurité alimentaire , mais en nombre de jour de travail qu’il offre dans un pays agricole . Elle doit également encourager la pratique d’une agriculture raisonnée qui joint l’utile à l’agréable en se basant sur des variétés locales et en étendant les surfaces irrigables par le stockage de toute goutte d’eau qui pourrait se perdre banalement dans un court d’eauAseklu Amud n Umellago . | |
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