Epoustouflé et ébahi de constater l’état de délabrement de la conscience amazigh au sein de la jeunesse d’aujourd’hui. L’exécrée et l’amertume n’est plus d’ordre acceptable, elle accoutre ma fureur ce n’est plus qu’en ville qu’on ne parle plus la langue qui ressemble à notre terre mais aussi au fond de notre pays au monts de l’Atlas.
L’Amazigh n’est plus la langue des petits enfants bergers des hameaux d’Oulmes et de ses environs comme j’ai remarqué sur place, pire encore, les plus âgés ne vous cachent pas une fierté d’avoir une langue aussi conciliable avec l’arabe en vous communiquant devant sa demeure nichée dans un coin perdu d’ici, berceau des tribus Zayan.
Et après tout, la langue que parlaient nôtres parents risque d’être cantonnée dans des cantons isolés et éloignés géographiquement en attendant de déclarer sa disparition totale. Les militants, les associations et imazighen soucieux de leurs héritages identitaire doivent faire attention à ce danger qui ambitionne à arabiser la majorité des marocains d’ici quelques années.
La belligérance des politiques continu et amazigh lui persiste à sommeiller dans la caverne de l’histoire, son éveil ne semble pas être pour demain, le temps spécule contre son gré ses intérêts et désavantage ses chances de perpétuer sa culture et jette sa civilisation dans l’obscurité de l’histoire.
Qui de vous accepte que ses enfants ne ressemblent en rien à ses ancetres ? [/size]