yassan Imherri
Messages : 536 Date d'inscription : 02/08/2007 Localisation : Adrar
| Sujet: Cette saga des Mihrajanat : Lun 19 Mai 2008, 08:13 | |
| J’était invité hier par un ami qui travail à Rabat ville à un café, il n’y avait pas de mieux, mon ami et moi, de s’installer dans un café, en face de la gare routière. Il faisait beau temps, et l’endroit incitait à y passer longtemps. À peine instalés dans une table dans une zone d’arcade empiétée à la vois publique, des va et viens puis des slogans et des chasse à l’homme furent déclenchées. Des centaines de diplômés en chômage, vêtus tous d’un gilet uniforme (voir photo) qui sortait des ruelles qui débouchent sur la place du parlement. Sa me rappel au premier regard les manifestations des Zoulous qui marchaient tout en courant, ils refaisaient : Flous chaɛb fin mchaw … mawazin ou hafalat Flous chaɛb fin mchaw… les alizés ou chikhat Mais ce n’était pas du tout une marche à grands pas ! que voulaient les docteurs, les licenciés et les ingénieurs en chômage , c’était plutôt une autre marche plus importante en effectif qui les suivaient , celle des forces d’intervention rapide . le jeu ! de manifester tout en courant et en voyant ses cotés allait se poursuivre pour une bonne heure , ou a été entendu tous les slogans blâmant la politique officielle qui pleure le manque de moyens à chaque négociation , mais qui fait sortir des milliards lorsqu’il s’agit des semblables futilités de Mawazine . Je sais qu’on me dirait que cette argent est collectée des sociétés privées, que ses chômeurs sont responsables de leurs sort puisqu’ils ne s’accommodent pas à l’initiative personnelle … etc., bon mais voyons que sont elle ces sociétés qui subventionnent les futilités intellectuels, ce sont elles les mêmes qui nous taxe à chaque fin du mois pour des services qui nous n’ont jamais étés présentés … Vers 21 h, de retour à Temara , j’ai longé la place d’Elqamara ou Cheb Bilal , allait célébrer une soirée qu’on nous à qualifiée à la télévision d’historique , des dizaines de milliers de jeunes attirés par le mensonge d’un goût artistique de classe , je me suis rendu compte du pouvoir de la machine nous matraquant matin et soir à tous les niveaux . Mon cœur moi ne cessait de battre au rythme des centaines de jeunes qui se sont aventurés à se faire suicider par de l’essence pour présenter leurs corps et leurs âmes offrande à ce pays qui évince ses chères éparpillés partout dans le monde si ce n’est dans l’estomac d’un requin en essayant de fuir la misere , et embrasse les allochtones et leurs dresse le tapie rouge. A l’image de tous le pays , le poete amazigh a dit a prepos de khenifra : Teẓeɛed a-khenifra ounna tesgmid ……treḥbeḍ-as i uberrani s uɣejdim
Dernière édition par yassan le Lun 26 Mai 2008, 17:53, édité 2 fois | |
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yassan Imherri
Messages : 536 Date d'inscription : 02/08/2007 Localisation : Adrar
| Sujet: Cette saga des Mihrajanat : Mar 20 Mai 2008, 15:50 | |
| Mawazin à mon sens est loin d'être au service du peuple. Disons qu'il l'est pour une oligarchie d’organisateurs, de sociétés de communications et bien sur des artistes fétiches des mêmes occasions. Il est certain que les pauvres des bidons villes de Hay almouhit , de Sale et de Temara ne gagneront rien en regardant os et chaire les barby nana de l’est ou les Jazzmans de l’ouest , ils ne leurs feront oublier leurs misère et la corvée au quotidien au quelles ils s’affronteront dés que les projecteurs des scènes s’éteignent . Notre pays ne doit se mesurer qu’à lui-même, la réalité sociale nous dicte de s’éloigner des futilités et des gaspillages inutiles dont les grands galas, les grands terrains de foot, l’organisation des grands rebondissements ne sont pas des priorités tans que les indices de développements nous classent au même rang que des pays qui doivent investir dans les nécessités de premières degrés. Si nécessité il y’a d’organiser ces manifestations qui éduquent nôtres goûts artistiques comme répètent les organisateurs de cette envergure grandiose , cent artistes , quarante pays et neuf jours de festivités , pourquoi ne tolère-elle guère notre culture et notre artistes , les moyens financiers qui sont mis à disposition des organisateurs dépassent de loin le budget d’une vingtaine de communes rurales tout simplement parce qu’il s’agit de comparses venus de loin , si c’était les nôtres Imazighen en particulier , on leurs demanderait de passer la nuit en bagnole ou chez un proche et de présenter leurs spectacles sous des tentes artisanales de laine sans sonorisation ni lumières ni rien de rien . adjatagh … | |
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