Comme ici à Ighef aman Amellago ,des dizaines de familles de nomades Sahraoui habitent nos Agdal , équipés de voitures tous terrains de citernes et d’armes a feux , ils commencent à susciter la patience des indigènesJadis,la force et le capital d’un clan ou d’une tribu n’était pas seulement fonction du nombre d’hommes qui les forme et leurs degré d’armement et d’ entrainement , mais surtout de l’entendue géographique qui les abritait . la terre était donc la véritable épine dorsale autour de laquelle le présent et devenir des générations dépendait . c’est pourquoi des guerres fratricides autour des terres ont eu lieu durant les périodes difficiles de notre histoire qui annonçaient les grands désertions et qui succédaient aux grands mouvements de populations .
Le colonisateur français , Lyautey en occurrence dont le 85 ème anniversaire de sa mort ce 27 juillet , avait compris cette relation qui lie l’homme libre amazigh à sa terre et avait vite décrété la loi du domaine publique qui prive les tribus de leurs aire vital . le pouvoir central d’après indépendance n’a fait que suivre le chemin tracé et continuait de confisquer les terres et déporter les tribus ce qui avait provoqué discordes et affrontements réglés souvent par des bains de sangs tel qu’a Adarouch .
Aujourd’hui , une nouvelle donne vienne accentuer la plaie et créer d’avantages désœuvrements pour nos populations qui subissent une invasion sans précédente venue de loin des déserts et ergs du Sahara . ainsi , des dizaines de famille et des dizaines de milliers d’ovin et de caprin en plus de milliers de camelin viennent concurrencer nos pauvres nomades dans des plaines devenus arides par la sècheresse et la mauvaise intervention de l’homme .
Notre environnement déjà fragile ne tolère pas de telle déséquilibre environnemental sans véritable préparation de parcoures de pâturage , de contrôle sanitaire pour les bêtes en plus des conflits qui commencent à faire surface entre les indigènes et les nouveaux arrivant qui souhaitent ne plus changer d’horizon
Des eaux qui coulent en surface en plein Aout, du jamais vu avait dit l’un d’eux