Notre bourge Amellago, connu pourtant par ces pauvres habitants et ses contrées qui ne produisent que peut de richesse est classée par les services de l’état parmi ceux qui ne méritent pas d’aides de première nécessité. Ainsi, il a été exclu des communes déclarées nécessiteuses lors de la fameuse INDH et maintenant, ses élèves pourtant pauvres n’ont pas le privilège de recevoir les cartables offerts par l’état au début de la saison scolaire.
Si nécessité il y’a à démontrer que les nôtres sont aussi pauvres que les bidonvillois de Témara ou les habitants de Bouskoura , les responsables n’ont qu’a recenser le nombre de familles qui n’ont d’autre revenu que ce que produisent les centaines de mètres carrés de Tigratin .
C’est grave cette politique qui nous considère riche par les seuls revenus des quelques fonctionnaires ou militaires qui soutiennent leurs familles au dépend de leurs avenir sociale.
Ils ne sont pas donc rare les démunis à Amellago, ceux qui ont besoin de notre aide mais surtout de celle de l’état.
En sortant ce Aïd de la grande mosquée de Midelt , un ami m’avait fait comprendre que la femme camouflée et cagoulée , installée derrière un portillon et qui tendait la main aux fidèles est belle et bien d’Amellago . L’autre fois également en garant à Bufekran, j’ai vu de mes propres yeux un homme de chez nous faire la même chose aux voyageurs qui y marquent un arrêt pour se restaurer. N’es pas du besoin qui les avait poussés à exercer ce métier humiliant ?
N’est-il pas temps pour que l’état procède à inaugurer des projets générateurs de travail telle que des maisons pour associations ou coopératives de femmes, des coopératives pour production de miel, d’amandes ou d’extraits du romarin ?