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 Beauté, oh ! Quant tu m’ébrèchait le cœur.

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yassan
Imherri
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yassan


Messages : 536
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Beauté, oh ! Quant tu m’ébrèchait le cœur. Empty
MessageSujet: Beauté, oh ! Quant tu m’ébrèchait le cœur.   Beauté, oh ! Quant tu m’ébrèchait le cœur. EmptyDim 16 Sep 2007, 11:54

C’était ma première fois à visiter ses contrées dont la réputation et le privilège d’une vie béate incarne mon imagination depuis mon enfance.
Ca fait un quart d’heure que nous quittions Tigdrine en direction de Tamtettuct, en arrivant à Ait Hani nous nous s’arrêtions pour un verre de thé chez Brahim .son café ou auberge comme il aimait l’appeler Trans-Atlas Fès Ait Hani n’était en réalité qu’une demeure ancienne qu’il avait aménagé en salle de réception et d’une cuisine .son parvis aboutissait directement sur le souk hebdomadaire ou étaient posés de longs troncs de peupliers qui servaient de chaises pour les jeunes qui venaient chaque soir se régaler en voyant à la télévision le feuilleton mexicain Guadeloupe .
Brahim était aussi de notre promotion, ses études qu’il avait fait à Abou Salim de Rich s’arrêtèrent à un méchant baccalauréat qui refusait d’être arraché. Il préférait rester à coté de ses parents se marier et avoir des enfants, que de s’expatrier et traquer l’illusion dans les villes.
Il refusait de nous laisser suivre notre route, et nous décidions de rester surtout qu’il a juré pour ça. Le patelin ne présentait pas grand-chose et ne séduisait certainement personne à y passer la nuit. Il nous conseillait de faire un tour au coté d’Iqdman ou d’Ait Daoud, la ou on pouvait au mois flâner et divaguer à Igran ou tapisser le célèbre gazon naturel au coté d’une fille. Le soir en nous disait qu’une faite de mariage était à Ait Lahcen, on ne pouvait pas rater l’occasion, on n’était la que pour ça, et rien de spécial ne nous attendait. Ahidous ne sortait pas chez Ait Hlidou comme chez nous au couché du soleil et en tentait d’entrer chez la famille du marié. L’odeur de l’eau de vie et toute sorte de désordre nous repoussait à l’entrée de la pièce qui abritait les festivités.
Nous nous retournons chez Brahim pour passer la nuit. À l’entrée de son café, une dizaine de bicyclettes étaient égarées. C’était des touristes espagnols qui avaient empruntés le même chemin que nous .à l’intérieur, une pièce longue de 10m et dont la largeur ne dépassait pas les 3m devait nous abriter tous. Nous soulevions le problème avec Brahim, il nous préconisait de dîner d’abord et après il allait voir. Les touristes espagnols qui collaient parfaitement à l’image que j’avais des citoyens de ce pays, arrogants, discrets et surtout non sociables.
Avant le dîner, ils discutaient de n’importe quoi, ils nous considéraient des ignorants, analphabètes et surtout intellectuellement nul. lorsque nous décidions de partir après avoir dînés , nos amis les touristes étaient stupéfiés et ne croyaient pas à leurs yeux , on connaissait mieux qu’eux l’histoire de leur pays , ses responsable et sa vie culturel .
On devait gagner Tamtettuct ou un autre Brahim, nous attendait. La piste caillouteuse et serpentée nous ne laissait pas l’occasion de se parler de nos motos.
Une panne légère survenue en pleine descente vers Tamtettuct ne nous avait pas beaucoup tardés à arriver vers minuit. Le massif Boutwuri qui entourait la localité renvoyait en ce calme nocturne la résonance de tallunin mélangé à des voix magiques de jeunes chanteuses. En réalité, se n’était pas un seul mariage, mais une demi dizaine de jeunes qui célébraient leurs entrée au club des grands.
Nous nous s’arrêtions à la première maison devant laquelle il y’avait une foule de jeunes et moins jeunes gens. On voulait entrer quant Hssain, le frère du marié nous percevait du couloir et nous invita à entrer dans une salle où il n’y avait que les invités de la famille. On hésitait beaucoup surtout que nous ne connaissons personne d’autre que Hssain qui était de notre promotion au collège de Goulmima. Il nous trouva une place et s’assoit près de nous .il nous informait qu’il travaillait à la commune d’Ait Hani et nous demandait de nos informations. nous voulions en réalité allez à la pièce ou il y’avait des musiciens locaux qui excellaient la manipulation du violon, hssain nous disait qu’une fois mangé nous pouvions allez ou nous voulions.
En entrant à cette grande pièce où était Laqsara, nous étions étonnés du nombre de filles et de garçons qui s’y trouvait. Une soixantaine à peut près rien que de belles filles vêtues de très baux vêtement et coiffées d’une façon originelle .nous n’avions pas cette habitude chez nous de se placer la ou l’on voulait dans la pièce, surtout cette manière de partager les lieux avec les filles riveraines.
Aussitôt assis, une très charmante fille essaya de nous intimider pour gagner la partie dés le départ. Elle nous demandait de se tourner pour lui donner la face, elle voulait savoir si elle allait nous accepter pour lui partager des moments de joie ou au contraire elle devait se tourner de l’autre coté. Mon ami et moi étions très émus et surpris de l’agissement, mais jamais le sens d’une polémique acclimatée au circonstances ne nous quittait .la nuit ne faisait que commencer pour tous le monde, chacun et chacune se régalait à apparaître le plus fort dans un jeux de Taqerfiyt qui ne cessait qu’une fois les musiciens mettaient de coté leurs instruments.
Vers deux heures du matin, le tous étaient invités à sortir à Inurir pour la cérémonie du Hanna. Les cinq cortèges des mariés et mariées se rencontraient dans une place pour ne s’arrêter par chants et des youyous qu’une fois à Anrar. Ma surprise était de taille. la mariée sortait avec une sorte de grand trophée ou cagoule bien ornée de divers décors et enjolivée de toute sorte de bijoux et de tissues nobles en plus de tasebniyt et a3abruk connu aussi chez nous . Les vielles femmes chantaient warru et les jeunes garçons jouaient à Tallunt .nous, on était assis sur les pierres formants la clôture d’Anrar et on fumait des cigarettes en tabac jaune qu’on avait acheté à Ait Daoud ou Azzi. Un vielle homme vêtu d’une brillante djellaba blanche se présenta devant nous et nous saluait. il paraissait qu’il était non voyant et qu’il est un grand poète invité à animer Ahidus. L’odeur des cigarettes l’avait attiré vers nous .on lui offrait à fumer chaque fois qu’il nous le demandait et une amitié instantanée venait de naître. Il nous demandait de jouer Ahidus à ses cotés et de l’aider à répéter les refrains d’Izlan.
Les filles commencèrent à venir jouer Ahidus avec les hommes pour ne pas dire avec les jeunes, car il y’avait beaucoup d’hommes âgés parmi nous contre ce qui se déroulait chez nous, ou la majorité des joueurs d’Ahidus n’étaient que des plus jeunes.
Une fille se faufilait entre nous d’un coté, une autre venait également de s’introduire de l’autre coté, notre ami le poète ne finissait d’arrêter Ahidus pour lancer des Izlan. de temps en temps il me parlait derrière la tête de la fille qui était entre nous et me disait Hares ! mais moi j’était très fatigué et je trouvait la peine à me tenir debout et accroupit avec deux grands morceaux de filles qui me tabassaient les genoux à chaque descente et montée. je ne savait pas que je pouvait sortir me reposer et revenir à ma place une fois je le voulait , c’était de la honte chez nous à la fille qui était à mes coté de la laisser debout dans un Ahidous et sortir ce qui n’était pas le cas ici. le poète qu’on appelait cheikh sortait fumer et nous demandait de garder sa place jusqu'à son retour. Ahidous ne se jouait pas comme chez nous, mais en une longue et seule partie.
sifflé terminé Ahidus , chacun cherchait son chemin pour regagner la maison pour continuer la fête , nous on cherchait ou se reposer en attendant le lendemain , surtout que la fête durait sept jours et ne faisait que commencer .
Brahim nous proposait de l’accompagner chez lui. c’est ce que nous avions fait, surtout que personne d’autre ne se présentait nous inviter. il avait une grande maison qu’il habitait avec ses parents un jardin et des puits équipés de pompes immergées , cinq de ses frères étaient tous des immigres en Europe ce qui leurs donnait un statut de riches dans la région. Il nous faisait parvenir jusqu'une pièce a la terrasse de la maison , il nous couvrait d’un tapie de fabrication locale parce qu’il faisait froid dans ses cymes malgré que nous étions en pleins Août , Brahim dorema près de nous et éteint la lumière vers quatre heure du matin .
A peine cinq heure du matin son père, nous tirait le tapie dessus nos têtes et criait, réveillez vous. Je chuchotait dans l’oreille de mon ami : malgré que Brahim est cool avec nous, son père ne l’est pas, en devra partir il me répondit.
Notre retard à se lever avait suscité sa colère, ou au mois c’était ce que nous croyons, il venait une deuxième fois et nous accompagnait jusqu’à un balcon qui donnait sur son fameux jardin aux pommiers, pruniers et figuiers. était au menu de la soupe chaude que nous avions bu avec un appétit du loup. une fois terminé il nous demandait de sortir aux champs respirer de l’air frais, sous les longs peupliers qui entouraient la source. N’on terminait pas de s’étonner de ce petit monde en voyant des jeunes en plein Taqerfiyt à Igran à des heures si tôt.
Nous revenions à la maison et à notre esprit de quitter tamtettuct ou au mois chez Brahim. Son père nous rencontrait à la porte de la maison et nous accompagnait en haut, dans un salon qui ne manquait de rien des plus prestigieux salons de la ville. le menu du petit déjeuner était aussi des semblables a ceux des restaurants. il nous demandait maintenant d’aller dormir jusqu'à midi.
Ammi addi, était un vrai Amazigh, il n’aimait pas les paresseux, mais il aimait faire du bien, il nous demandait de rester chez lui tant que nous le voulions, il nous disait qu’il avait les moyens qui le laissait faire du bien aux pauvre de chez lui, mais personne n’avait le courage d’avoir la réputation d’un démunis qui reçoit de l’aide. c’est vous qui méritent tous mes enfants nous disait-il .ses paroles se matin nous laissaient rassurants et nous passions chez lui sept jours de Tamghra des plus inoubliables de ma vie.
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