Une fois les hostilités terminées au mont Baddu, les résistants descendirent à leurs foyers. Pour marquer l'événement le capitaine en exercice à Amellago avait demandé à ses collaborateurs d'organiser une fête ou régnerait une atmosphère festive pour apaiser la dépression dont étaient victime les combattants menés à Capituler devant l’embargo la famine et le pilonnage quotidien .
Une fois à Ahidous, un Aneccad parmi le clan des non résistants ou de ceux qui avaient préférés de rester à leurs maisons au lieu de monter au maquis avait énoncé :
Ag uryaz icibas iγef aslliγ.......g imadliwen n baddu ca ur as isah
Aussitôt cet Izli chanté deux fois, un autre Aneccad cette fois ayant été à
Baddu avait répondu :
Isul was nag aγ inna rebbi......mas nuliy baddu winew ayennaγ
ceci pour vous dire que depuis belle lurette , il y avait chez nous des têtes chaudes !Qui enfonçaient les doigts dans leurs oreilles et la paume de la main sur leurs yeux pour ne pas distinguer une réalité, pourtant éblouissante, l’occupant s’est établie dans les plaines, les villes et les montagnes de tout le pays et ne restait que notre petit patelin qui résistait et résistait encore. Comme il y avait des pragmatiques qui ne manquaient pas d’esprit critique coûte que coûte de les qualifier de traîtres ou de voyous et non croyants.
A qui la raison des deux clans après plus de soixante dix ans ? Reste à débattre.