yassan Imherri
Messages : 536 Date d'inscription : 02/08/2007 Localisation : Adrar
| Sujet: …Aux amazighen, montez au maquis et aux leurs, affrontez l’école! Sam 25 Sep 2010, 16:01 | |
| A l'occasion de la rentrée scolaire de cette année, je reprends un articles que j'ai écrit en 2008: Tous les Marocains connaissent l’histoire de Ɛllal qui ne cessait d’acclamer à chaque fois qu’il visitait des régions Amazighophones la résistance et le grand pêcher qu'était de traiter avec l’occupant, et une fois à Fès, Tetuan ou Sale, il demandait aux siens de former les futurs cadres d’un état indépendant et de créer des écoles dites nationales et privées. En mars 1947, le cartel de Fès de la mouvance nationale, avait déjà pris la décision d’endiguer toute aspiration des imazighens à participer à la construction du prochain état libre et indépendant. Cependant, il les intéresse à les voir massivement parmi les rangs des résistants qui se faisaient tués a chaque fois. Et pour ne pas partager le morceau du gâteau ultérieurement, les leaders de Fès demandaient aux Amazighs de monter aux maquis et aux leurs d’affronter l’école. Les régions Amazighophones venaient à peine de déposer les armes de la résistance, et les hauteurs de l’atlas, d’Elhajeb aux faubourgs de la frontière algérienne, des vallées de Dadès aux monts de Beni Yaznasen ne comptaient qu’un seul lycée à Azrou, le lycée berbère.et pourtant aux yeux des nationalistes ! , Il n’aurait pas existé. Durant les années 1945 et 1946, une compagne d’indignation avait visée aux mosquées et aux ruelles d’Azrou toute famille dans un de ses siens regagnait le lycée berbère. et lorsque cette compagne n’avait pas aboutie, ils avaient poncés à faire barrage en édifiant une école privée à Tit Hcen « Ecole le petit prince de l’atlas » les frères Maaziz et Ben Saleh avaient formés un comité de cinq personnes qui avaient pour mission de construire cette école . Même si elle était visitée lors de sa construction par Mohamed V et des leaders de Fès à maintes reprises, son implantation dans une telle région avait fait que sa construction était différente des autres écoles dites privées et n’avait gagnée aucun financement autre que celui assuré par les indigènes . Le lot de terrain n’avait pas été acheté mais sollicité à Taqbilt une main d’œuvre gratuite bien sur des enfants de l’Atlas pris par la déesse d’un dogme irréel, l’approvisionnement du chantier en eau , pain , sucre et en tous matériaux de construction et corps de métiers avait été assuré par les Amazighs. Une fois terminée, l’arabisation, la haine et l’euphorie d’une appartenance à une identité hétéroclite imaginaire dénigrant tous ce qui renvoi à Tamazight ne fut que commencer. Des générations des enfants de l’atlas avaient étés formés à deux établissements à la même localité d’Azrou, l’une en haut et au pied des cèdres qui professait les mathématiques et la science , l’autre à Tit Hcen tout en bas qui se voulait nationaliste et progressiste, mais ségrégationniste et non démocratique. les cinq chargés de la construction de l’école de Tit Hcen en 1947 ont partagé la prison de Aghbalou n Kerdous en 1952 avec Mahdî ben Barka et les autres. Ils ont étés déclarés moujahidines et résistants du premier rang et ne leurs manquait que de paraitre à la lune , ce qui leurs avait valu une vie paisible ainsi qu’a la progéniture de leurs progéniture
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