La révolution Tunisienne qui continue d’inscrire dans le livre d’or des révoltes humaines sa gloire totale ne peut sembler qu’a celle pensée un jour des années 1964 par le Tché, militant inter mondialiste qui rêvait réussir sans armes et simplement avec des chants de liberté et des slogans d’amour.
Nous avons tous suivi par jour, si ce n’est par heures pour quelque uns parmi nous, les événements qui continuent de se passer en Tunisie, et tous avons suivi le tournant historique marqué par la fuite de Zin Elharibin et la désintégration dans l’air de toute la propagande du pouvoir et avec elle les millions d’abonnés qu’on nous disait inscrits au parti du dictateur.
Ce qui m’interpelle plus dans tous ça, c’est la capacité des Tunisiens à rompre avec leur passé marqué par une peur qui faisait des murs des oreilles successibles de descendre quelqu’un à l’enfer. En même moment que Zin Elharibin passait son troisième discoure à la télévision, des milliers de jeunes manifestaient à la rue et des télévisions locales commençaient déjà à changer leurs habitudes de matraquage en média de proximité et tous avaient tourné le dot déjà au dictateur grâce à l’implication des jeunes, des intellectuels, des syndicalistes et des politiciens.
L’occasion de mon discoure, c’est cette désertion qui me fait peur de nos jeunes des affaires publiques. A l’échelle de notre région, les jeunes et je fait allusion surtout à ma promotion qui ne se manifeste ni sur le net, ni dans le travail associatif ni à coté des moins jeunes qui creusent leurs destins dans des conditions difficiles.
Internet, facebook et autres réseaux sociales ont faits la révolution dite de l’homme blanc, et pour nous, ces mêmes moyens nous ne servent à rien, surtout à désenclaver notre région et à la faire connaître aux autres et ouvrir les yeux de ses jeunes sur d’autres horizons lointains.