yassan Imherri
Messages : 536 Date d'inscription : 02/08/2007 Localisation : Adrar
| Sujet: la femme Amazigh, autre angle de vision ! Mar 08 Mar 2011, 07:16 | |
| s tfugla n was amadlan n temettut n usegwasa n 2011, asmel n'Umellagu ar irettu i umata n tutmin negh tudret ighudan La femme Amazigh a su à travers l’histoire sauvegarder l’héritage culturel de notre peuple amazigh. Elle était en quelque sorte la garante d’une pérennité des traditions et coutumes de génération en génération. La grande mère était vraisemblablement l’école numéro 1 qu’affrontaient les nouvelles générations. Sa mémoire s’étendait bien à des éphémérides vielles des siècles qu’aux détails d’une vie que menaient imazighen en communauté. Actuellement encore, elle continue à jouer ce rôle dans les compagnes et monts de l’Adrar, mais dans les villes et agglomérations riveraines, la femme joue un rôle très négatif dans l’éducation des nouvelles générations. Souvent elle n’a pas confronté l’école ou son niveau scolaire et des plus bas. Ce qui ne lui permet pas d’ériger dans son entourage une personnalité forte en imposant sa langue et son identité culturelle. Elle commence a parler arabe des son premier pas dans la ville. A la maison, elle se contente de suivre la vague des films égyptiens et mexicains qui s’abattent sur nôtres chaînes de télévision. Elle se contente d’apparaître « arabe » pour déjouer ! les regards de dénigrement dont sont victimes ces « chelhat » qui osent parler tamazight en rue !. Elles vivent la même étape qu’avaient vécu les hommes des années 60 et 70, qui se sentaient une certaine infériorité de parler leur langue maternelle en pleine rue. L’état n’est pas pour rien dans cette affaire. Ses politiques durant des années dans l’école, les medias et tous les domaines a fait que vivre amazigh la ou l’on se trouve est très difficile .la reconquête de notre identité commence dans nos foyers. ce n'est à nos jeunes mamans des montagnes et compagnes perdues dans le pays qu'il incombe à elles seule de perpétuer la tradition, la langue, bref la civilisation Amazigh à leurs enfants , mais surtout à toutes ces jeunes mamans de la nouvelle génération des villes et agglomérations métropoles qui doivent ne pas jeter l'éponge devant cette vague destructrice qui en veut à tous ce qui envoi vers notre identité. C'est à nos femme d'aujourd'hui et de demain de prendre le flambeau et de continuer à passer le témoins qu'elle ont reçu des grandes mères à leurs petites filles qui naissent au temps de la technologie et du cyber NTIC. | |
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