yassan Imherri
Messages : 536 Date d'inscription : 02/08/2007 Localisation : Adrar
| Sujet: DANS NOS MONTS DE L'ATLAS, UN DESATRE ECHOLOGIQUE S'AFFIRME ! Ven 29 Juil 2011, 04:57 | |
| Vallée de Ouaourioud jadis foret de chêne vert et du cèdre. Lors de mon dernier tour à Tamazirt, j’étais frappé par la grande faillite volontaire de l’équilibre environnemental que subit les flans sud et nord est de nos montagnes de l’Atlas. J’ai eu l’occasion d’emprunter la route menant d’Imilchil à Elksiba n Muha Usaid il y’avait quelques années et malheureusement pour cette fois, mon détour n’est plus reconnaissable. Les forets d’Ilchil à Anefgou, et vers Aghbalu sont abattues et les montagnes d’il y’a quelques années revêtues du chêne vert et du cèdre, sont devenues nues et incitent le désert. C’est un crime qui s’opère malheureusement en nu et su des responsables locaux en particulier et de l’état en général et qui ne voit, apparemment, d’inconvénients pour cette désertification accentuée. A quoi bon, tous ces congrès et colloques internationaux qu’organise ou à qui participe notre pays, si au bon milieu du réservoir naturel du Maroc, ce carnage des arbres et des ressources naturels se passent sans intervention ! Partout, en Atlas, la foret du cèdre est en voie de disparition. En plus de l’exploitation massive, de la coupe interdite vient s’ajouter ces dernières années un autre fléau plus dévastateur aux espèces forestiers les plus indigènes à nos forets, les maladies, les insectes gattes bois et tous genres de ravageurs. La forêt à la sortie d’Ait Oufella et avant d’entamer les descentes vers Hjirt, sont un exemple évident d’une infestation de l’ensemble de la cèderais et qui, au bout de quelques années, a anéanti la vie des long arbres devenus des fantômes gris debout pour témoigner de l’ampleur du crime ! Les services compétents des eaux et forets aurait intervenir dans tous les cas pour arrêter le génocide des foret mais na pas fait. Un appel pour les habitants de ces régions des montagnes à protéger leurs héritage naturel à travers des associations à l’instar des populations des monts de Haha et Tamanar.
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