La plus grande partie si ce n’est la totalité de notre héritage culturel est orale. La défaillance de la documentation risque de voir à chaque vieux défunt un lopin s’envoler à toujours.
Je me demande si nous pourrions d’ici des décennies épargner et perpétuer ce patrimoine aux générations futures ou au contraire , nous deviendrons des hybrides d’une culture hétérogène mais qui n’aura rien à voir avec ce que a étaient nos ancêtres .
Combien parmi nous sont ceux qui apprennent par coeur les histoires de nos grandes mères, qui connaissent les différentes factions de nôtres Tikbilines,qui expriment bien notre langage amazigh sans emprunts,qui se souviennent d’Izref et de Tada, qui maitrisent le calendrier Amazigh et ses révolutions !
Je ne sais pas non plus quel est déjà le pourcentage qui aurait été perdu de ce patrimoine avant de nous parvenir ? Certes sont contenu très riche est affecté et sa cohésion est altérée au fils des ans mais es ce processus est irréversible ? Ou au contraire, il faut se décoller du mur de Lamentation et oeuvrer pour la préservation du reste.
Nos parent cantonnés hermétiquement dans la géographie et l’histoire ne nous ont pas beaucoup transmit. Vous allez me dire que c’est une exagération, mais c’est la réalité. Vous allez trouver parmi eux ce qui vous dirons que notre origine est de l’Arabie ou plus pire encore quelque uns vous dirons que Tamazight ne sert a rien et quelle est a l’origine de notre marginalisation.
En etant tous petis que nous avions appris a dire Ixwa au lieu de Yura , iεmer a la place de Imr’ed’ , iεla alors qu’il fallait dire yujgel …également des syntaxes purement amazighs n’avaient pas connus de voie a notre oreilles .