J’ai reçu une invitation des amis d’Ameknas à assister à la celebration du nouvel An Amazigh qu’organise l’association assid . Depuis le depart, une telle célébration dans les circonstances actuelles que traverse la cause Amazigh me paraissait banale et sans goût.
Mais quant Imazighens ont étés respectés dans leurs pays me disait une autre tête ? Si on attendait la libération de nôtres pays de l’arrogance de ses décideurs et de l’aliénation que subit l’identité Amazigh pour fêter nos traditions et nos coutumes on se retrouvera avec des peuples comme ceux des Amériques du nord qui n’ont de patrimoine de leurs ancêtres les indiens indigènes que ce qu’ils ont dans les musées et hollywood.
Oui, on doit fêter nos victoires et aussi nos échecs. Nous devons responsabiliser les générations future du fardeau d’un héritage millénaire qui attends leurs contribution à le dénicher et à lui donner sa juste valeur.
J’ai alors décidé de me joindre aux amis de Meknes ,une telle presence que j’estimait importante me permettrait des retrouvailles de plus de vingt ans de séparation déjà . je ponçait beaucoup aux jeunes qui passeront malgré eux cette occasion dans des geôles froides alors que d’autres tenteront peut être de mieux se coter auprès des populations en adoptant leur cause .
L’heure est presque 20 h, le spectacle ne tarderait pas à commencer, les invités femmes, vieux et enfants arrivent souvent des voitures garées quelque part a coté du complexe culturel de Hamria .des groupes de jeunes étudiants souvent accompagnés d’étudiantes arrivent également dont trois du comité du soutient aux détenues de Meknes que j’ai pu remarquer.
A 20h 30 mn, après un retard inévitable apparemment, la cérémonie commence par une allocution du président de l’association organisatrice, il a remercié la présence et les artistes qui ont répondus présent à son appel. Il a réitéré l’appel du tissu associatif à faire du 13 janvier, jour national férié et a appelé à la libération des détenus politiques de la cause amazighe.
Ma joie est de taille en remarquant que la salle archicomble, presque 1400 spectateurs, chante les slogans du mouvement culturel amazigh, et que les artistes qui ont comparus durant la soirée ont chantés des chants de la révolution identitaire amazighs sans frontière. La jeune troupe de danseurs d’Ahidous d’Ait Youssef Uali de Boulman ont présenté un spectacle digne de grands, vêtus de costumes traditionnels amazighs, dans les couleurs du drapeau ont leurs places.
Les troupes se succèdent et le constat ne se fait qu’affirmer, nôtres frères du moyens Atlas sont à des années de lumières de l’éveille identitaire dans leurs chants et même devant un fervent public quasiment amazigh qui crie I ma zi ghen, I ma zi ghen …, nos artistes tel que Hakka Lmokhtar, ou la troupe de danseurs d’Ait Hamza ne pouvaient pas ajouter rien que les classiques qu’ils beuglent.
Heureusement , le sud-est était bien représenté dans cette soirée , les groupes de Tinghir en premier , Anegmar qui a excellé en chantant ili , Bihi et son jeun frère qui ont chantées Moha et Oun ccin ssa de Walid Mimoun , Badraoui qui a répété une poésie Tamediazt qui parle des événement du sud-est de Tilmi et des pauvres cantonnés malgré eux dans l’arrière pays , Irumin ulin s-ayyu , nekwni tamara da tekkat s-izeghran , quel pays t’es notre tamazgha répétait Khalid qui a lancé un appel en fin à tous imazighens à soutenir Ait Ghighuc qui traversent des situations difficile difficile , difficile disait-il .
En fin, la troupe de Bahha baissait le rideau sur des chants de son répertoire dans une dédiées aux détenus.
TROUPE BADRAOUI
TROUPE BIHI
TROUPE BAHHA