En silence, mais avec marche indubitable, le pouvoir marocain passe à la vitesse supérieure dans son entreprise de falsifier notre identité et d’arabiser notre vie.
Les meneurs de cette politique de discrimination envers Imazighen, se succèdent ici et ailleurs la ou une communauté Marocaine se trouve à l’étranger. Des centres culturels s’ouvrent pour servir de relais à la politique officielle à l’étranger, des partenariat se concluent avec des gouvernements européens pour lutter contre l’analphabétisme bien sur en arabe, et le ministère des RME et la fondation (qui sait encore y’en a combien au Maroc ?) multiplient voyages, séminaires et déclarations pour permettre aux jeunes issus de l’immigration d’apprendre l’arabe.
Nous constatons que ces actions et décisions divergent tous vers un seul but, celui d’éradiquer Tamazight à l’étranger après avoir le sentiment de l’avoir exterminé ici !
Il est clair que le but du pouvoir arabiste mené par une politique raciste du gouvernement de l’apartheid Fassi n’est pas vraisemblablement culturel. Si c’est le cas, nos villes et patelins qui manquent des infrastructures culturelles et souffrent d’un analphabétisme honteux auraient étés les premières à bénéficier. Nous savons tous que les seules activités culturelles subventionnées par le pouvoir ici varient entre la médiocrité telle les danses aux cabarets à l’oriental ou l’occidental et l’obscurantisme subventionné par des sectes religieuses qui au lieu d’émanciper les jeunes, les pousse à vivre dans les caves . De même, le seul souci du pouvoir vis-à-vis des marocain résidants à l’étranger et de garantir la surabondance de ses banques que lui prospère leurs virements au pays.
Ces initiatives n’expliquent pour moi que deux choses, soit que le pouvoir s’est assuré que l’exterminations de Tamazight du paysage politique et culturel du pays est devenu une réalité et par la suite, ne lui reste que ces deux millions d’Amazigh à l’étranger ; soit par ce que c’est à l’étranger qu’il compte concentrer sa guerre contre Tamazight puisque c’est de la que le danger puisse lui survenir.