le sud est a connu une vraie révolution ces dernières années en matière de production artistique surtout la chanson Amazigh contemporaine.
Il est vrai que notre région n’a jamais été bastion de la chanson Amazigh de l’Atlas connue par l’Uṭar ou Kamanja, Tallunt et Chikhat. Aḥidus Ibeddi, Rrila à la façon de muḥa Umuzun ou autres restait l’expression artistique la plus répandue.
Depuis quelques années, des dizaines de jeunes groupes Amazighs engagés prennent le dessus sur toutes les autres expressions artistiques de la région. Il suffit de voir le nombre du jeune publique que draine les soirées organisées par des associations ou communes pour se rendre compte de l’enracinement de cette vague moderniste et engagé dans le paysage artistique des agglomérations du sud est. Souvent avec une guitare électrique, la flutte, l’accordéon et la batterie, les groupes à l’instar des Mellal muḥa, Saghru band, Imal, Amnay, Anegmar, Imenza, Tagrawla, Luland ou Ifizar, ont l’avantage de ne chanter du n’importe comme c’est le cas malheresement chez la plus part des artistes de Khenifra ou Azrou.
Chantant la patrie, la femme Amazigh ou la détresse des Imazighens, ces jeunes usent des musiques et rythmes modernes pour faire aboutir leurs messages.
À Alnif, Goulmima, Melɛab, Nequb, Tazarin, Tinghir ou Warzazat; les scènes publiques au moment des festivals ont du mal à accepter des chanteurs à l’ancienne ou le refrain se répète à l’infini et les danses des chikhates incitent les sentiments à joindre un aimé inventé.
Ecoutez ici le nouvel album d'Amnay: Timazighin