En ces jours de folie électorale ou toute est permis au Maroc, des mensonges simples à des voles de volontés collectifs, je ne vais pas parler de ses cavalcades qui ne convainquent personne, mais de cette autre aliénation qui avait gagnée tous les décideurs de ce pays à la mort d’une artiste qui à ma connaissance n’est qu’une simple artiste comme les autres, une artiste qui d’ailleurs, n’a chanté que la gloire d’autres peuples qui l’ont adopté puis lui ont offert la nationalité.
Le choc est aussi immense pour moi comme tout être humain de dire à dieu à des talentueux et surtout lorsqu’ils sont jeunes , mais je ne comprends pas que le déplacement du gouvernement soit effectué de telle sorte , le premier ministre , le wali , les ambassadeurs et toute l’armadas officielle . J’ajoute à ça la presse qui s’est mise en pleure et qui avait reservé une couverture digne de nom à l’événement ! en photos et en scopes tel que « Mort de la dernière artiste engagée et instruite du Maroc »!!!! (Alahdath almaghribiya du 02/09/2007)
Je ne comprends pas quel leçon voulaient nous apprendre cet état en procédant ainsi alors qu’il n’y a avait pas plus d’une semaine qu’un grand artiste amazigh Moha u Muzun qui avait marqué les coeurs et avait semé la joie, la gaieté et l’espoir dans les esprits durant des décennies est décédé dans l’indifférence la plus totale des responsables et des masses medias !
Des pseudos artistes qui se soignent au moindre mal de santé dans des hôpitaux à l’hexagone ou ailleurs à la charge de l’état, et d’autres vrais artistes qui continuent à croupir dans l’indifférence la plus totale comme c'est le cas de tous les artistes amazighs et comme est le cas de Amar ou Mahfoud actuelement.
Nous somme des citoyens a part entière, et nous méritons ce que d’autres méritent .c’est d’ici que doivent débuter les combats politiques de demains et surtout pour ceux qui déclarent défendre notre cause amazigh, de vivre dans ce pays égaux de droits et de mérites, non des guères électorales pour des sièges qui ne changeront rien dans notre réalité.